Lokomat, le robot de ré-éducation de l’hôpital de Mulhouse

Publié le par wabian3a2011

À l’occasion du 23ème congrès de la Société française de médecine et de réadaptation, qui s’ouvre à Mulhouse, voici un petit focus sur sur le service de rééducation du centre hospitalier mulhousien.

Mi-homme, mi-robot. C’est l’image que renvoie Philippe, suspendu et harnaché à une machine, appelée Lokomat. Ce robot de marche dernier cri, utilisé dans la rééducation des paralysies des membres inférieurs, vient d’être acquis par le pôle de médecine physique et de réadaptation du centre hospitalier de Mulhouse.
Paralysé du côté droit à la suite d’un accident vasculaire cérébral il y a trois mois et hospitalisé depuis, en neurologie puis dans ce service de rééducation, Philippe Sungauer fait deux à trois séances par semaine avec ce robot, qui mobilise les articulations, la musculature… Des kinésithérapeutes surveillent sa progression et des paramètres sur un écran.
« Il faut avoir une certaine condition physique pour accéder à ce type d’entraînement, précise le docteur Jean Sengler, directeur médical du pôle de médecine physique et de réadaptation. Ce robot est un vrai plus dans la voie de la récupération. Ce qui est en jeu ici, c’est la notion de plasticité neurologique, c’est d’arriver à recréer des circuits neurologiques, en sommeil, qui commandent nos mouvements. »

Plus d’informations sur Lokomat, le robot de ré-éducation de l’hôpital de Mulhouse dans la suite …

« Oui, je remarcherai » :

Qui de la machine ou de l’homme avance : une courbe sur l’écran indique si le patient participe activement à la marche. Pour Philippe, le chemin de la récupération est encore long, mais le Mulhousien sent déjà des progrès : « Ça vient tout doucement. Oui, je remarcherai », dit-il confiant.
Dans le service d’ergothérapie voisin, une autre instrumentation de pointe, acquise récemment, Arméo, permet la reprogrammation neuromotrice des membres supérieurs, c’est-à-dire de réapprendre à bouger la main, le bras. Là encore, il faut que le patient montre « une amorce de récupération » pour pouvoir faire ces exercices.

Outre ces nouvelles technologies et les moyens habituels d’un service de rééducation (salles de réentraînement, balnéothérapie…), le plateau technique du pôle mulhousien dispose d’un centre d’appareillage innovant : ici, les corsets et les prothèses sont fabriqués par CAO (conception assistée par ordinateur). Avant, pour la fabrication d’un corset pour une scoliose par exemple, il fallait faire un moule du tronc en plâtre. Désormais, un appareil de prise de mesure optique permet de photographier et de numériser en un clic de souris le tronc d’un patient ; ce même tronc pourra être travaillé, corrigé sur ordinateur et les données pour réaliser le corset adapté envoyées chez le fabricant à Lyon.
En cas d’amputation d’un membre supérieur, le centre peut aussi appareiller le patient avec une prothèse myo-électrique (motorisée).
Mais toute cette technologie n’est qu’un outil dans un pôle de rééducation comme celui du centre hospitalier de Mulhouse. « L’humain reste au cœur de notre métier », précise le Dr Jean Sengler.Mi-homme, mi-robot. C’est l’image que renvoie Philippe, suspendu et harnaché à une machine, appelée Lokomat. Ce robot de marche dernier cri, utilisé dans la rééducation des paralysies des membres inférieurs, vient d’être acquis par le pôle de médecine physique et de réadaptation du centre hospitalier de Mulhouse.
Paralysé du côté droit à la suite d’un accident vasculaire cérébral il y a trois mois et hospitalisé depuis, en neurologie puis dans ce service de rééducation, Philippe Sungauer fait deux à trois séances par semaine avec ce robot, qui mobilise les articulations, la musculature… Des kinésithérapeutes surveillent sa progression et des paramètres sur un écran.
« Il faut avoir une certaine condition physique pour accéder à ce type d’entraînement, précise le docteur Jean Sengler, directeur médical du pôle de médecine physique et de réadaptation. Ce robot est un vrai plus dans la voie de la récupération. Ce qui est en jeu ici, c’est la notion de plasticité neurologique, c’est d’arriver à recréer des circuits neurologiques, en sommeil, qui commandent nos mouvements. »

Plus d’informations sur Lokomat, le robot de ré-éducation de l’hôpital de Mulhouse dans la suite …

« Oui, je remarcherai » :

Qui de la machine ou de l’homme avance : une courbe sur l’écran indique si le patient participe activement à la marche. Pour Philippe, le chemin de la récupération est encore long, mais le Mulhousien sent déjà des progrès : « Ça vient tout doucement. Oui, je remarcherai », dit-il confiant.
Dans le service d’ergothérapie voisin, une autre instrumentation de pointe, acquise récemment, Arméo, permet la reprogrammation neuromotrice des membres supérieurs, c’est-à-dire de réapprendre à bouger la main, le bras. Là encore, il faut que le patient montre « une amorce de récupération » pour pouvoir faire ces exercices.

Outre ces nouvelles technologies et les moyens habituels d’un service de rééducation (salles de réentraînement, balnéothérapie…), le plateau technique du pôle mulhousien dispose d’un centre d’appareillage innovant : ici, les corsets et les prothèses sont fabriqués par CAO (conception assistée par ordinateur). Avant, pour la fabrication d’un corset pour une scoliose par exemple, il fallait faire un moule du tronc en plâtre. Désormais, un appareil de prise de mesure optique permet de photographier et de numériser en un clic de souris le tronc d’un patient ; ce même tronc pourra être travaillé, corrigé sur ordinateur et les données pour réaliser le corset adapté envoyées chez le fabricant à Lyon.
En cas d’amputation d’un membre supérieur, le centre peut aussi appareiller le patient avec une prothèse myo-électrique (motorisée).
Mais toute cette technologie n’est qu’un outil dans un pôle de rééducation comme celui du centre hospitalier de Mulhouse. « L’humain reste au cœur de notre métier », précise le Dr Jean Sengler.

Source : http://www.robotblog.fr/medical/lokomat-le-robot-de-re-education-de-lhopital

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